Alors que, jusqu’à présent, on voyait passer tout et n’importe quoi dans le milieu du rachat de crédits, le gouvernement français a fini par taper du point sur la table et épingler de nombreux professionnels sur des pratiques limites utilisées depuis trop longtemps. Les organismes spécialisés vont devoir faire attention dorénavant !
20% des offres de rachat de crédits sont en infraction
C’est suite à une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) que l’on a appris que 20% des offres, que l’on peut trouver sur le marché du rachat de crédits, étaient en infraction. Cette enquête, réalisée sur 182 établissements spécialisés, comme rdcf.fr, met en avant des abus, notamment en matière de publicité et méthodes commerciales trompeuses.
Qu’il s’agisse des offres de rachat de crédits à la consommation, ou des offres de regroupement de crédits mixtes (consommation et immobilier), les mêmes pratiques illégales ont été repérées. Le regroupement de crédits immobiliers est plus en retrait de ce côté là et n’a donc pas été audité pour les besoins de l’enquête.
Des méthodes commerciales agressives
Alors que certains des manquements aux règles dans ce domaine sont bénins, d’autres sont nettement plus graves et relève quasiment de l’escroquerie. Ainsi, bon nombre d’entre vous ont déjà dû constater des phrases chocs dans les publicités comme « Retrouvez le pouvoir d’achat avec le rachat de crédits ». Des phrases totalement illégales, et qui sont en parties responsables des 20% d’offres jugées illicites.
Mais, ce n’est pas là où la DGCCRF appuie réellement, si ces pratiques sont interdites, elles ne sont pas trop graves comparées à d’autres. Ainsi, de nombreux fautes ont été mises en avant, notamment sur les pratiques commerciales trompeuses et agressives de certains établissements spécialisés. Ce sont 9 dossiers qui ont donc donné lieu à des sanctions et procès-verbaux suite à des problèmes liés à des calculs mensongers face au surendettement, suite à un rachat, ou encore au fait que les bons papiers n’étaient pas fournis aux clients afin de comparer les offres.
Dorénavant, les professionnels du secteur sont prévenus, certains ont été épinglés, et la DGCCRF aura, à l’avenir, un oeil sur les pratiques que l’on retrouve dans le milieu du regroupement de crédits. Il y a fort à parié que les manquements ne tarderont pas à être sanctionnés à partir d’aujourd’hui.