Depuis quelques temps, Facebook affiche, tout comme Twitter, les sujets tendances du moment en haut de certains comptes. Mais, cette semaine, le géant américain a été accusé de censurer certains articles qui auraient dû y apparaître !
La droite demande des explications
Les tranding topics, ce sont les sujets chauds du moment. Toutefois, cela ne vous dit probablement rien car cette fonctionnalité n’est pas active sur les comptes en France, mais aux Etats-Unis, oui. C’est d’ailleurs sur le continent américain qu’ont été lancées ses accusations de censure envers le réseau social de Mark Zuckerberg. Effectivement, certains conservateurs américains estiment avoir été mis à l’écart des sujets chauds sur la pastille que l’on peut retrouver en haut à droite sur Facebook.
C’est le site d’information Gizmodo qui a fait éclater l’affaire au grand jour et qui a réuni plusieurs témoignages allant dans le sens des accusations. D’après ce site, alors que ce type de fonctionnalité met en avant les sujets chauds sur les autres réseaux sociaux, chez Facebook, il s’agirait d’une équipe éditoriale qui s’en chargerait. Ainsi, certains sujets seraient volontairement écartés par l’équipe ou individuellement par l’un de ses membres. Des témoignages qui vont clairement dans le sens des accusations.
Facebook dément toutes ces accusations
Si des personnalités conservatrices, comme les républicains, Mitt Romney, Ted Cruz ou Scott Walker, sont persuadés que leur nom était mis sur le devant de la scène avant qu’une personne ne les y retire, d’autres assurent que les médias présents dans les trending topic sont triés avant d’apparaître. Ainsi, les médias trop proches des partis conservateurs seraient tout bonnement ignorés, toujours d’après les informations avancées par Gizmodo.
Lles témoins cités dans l’article assurent que ces décisions ne provenaient pas des supérieurs hiérarchiques, mais étaient à l’initiative de quelques jeunes employés qui auraient été influencés par leurs propres opinions politiques marquées à gauche. Toutefois, des informations auraient tout de même été données, non pas pour retirer des articles, mais pour en pousser d’autres qui n’auraient pas dû apparaître naturellement, comme l’attaque terroriste de Charlie Hebdo en Janvier 2015.
De son côté, le réseau social dément que de telles pratiques puissent avoir lieu, insiste sur le fait que les employés sont surveillés de près et que chaque manipulation est enregistrée. Avec des règles très strictes, « tout manquement entraînerait un licenciement immédiat » assure Tom Stocky, le responsable de cette fonctionnalité. De plus, les articles seraient choisis automatiquement par un algorithme, comme sur les autres réseaux.
Quoi qu’il en soit, Facebook est une entreprise privée et est libre de retirer ou mettre en avant le contenu qu’elle désire sur ses pages, tout comme n’importe qu’elle autre média, à l’image du New York Times, comme le précise Joel Kaplan, doyen associé de la Newhouse School de l’université de Syracuse.