Les bars et les restaurants ont dû fermer leur porte de 14 mars dernier, quelques jours avant le début du confinement. Actuellement, des rumeurs courent sur l’éventualité d’une réouverture le 15 juin pour que l’été minimise les effets économiques de la fermeture. Aucune annonce officielle n’a été faite, mais les restaurateurs se préparent déjà.
Tirer le maximum de la réouverture
L’objectif pour tous les propriétaires de bars et de restaurants, c’est évidemment de tirer le maximum de la réouverture de leurs établissements. Si la date du 15 juin est confirmée, ils devront compenser trois mois de chiffre d’affaires perdu. S’ils comptent évidemment sur l’envie naturelle des Français de faire la fête après deux mois de confinement, cela ne sera peut-être pas suffisant.
Certains profitent alors de la fermeture pour investir. Ils font des travaux et améliorent leur communication. Une décoration refaite et des goodies pour améliorer l’image de son restaurant. La rénovation de la terrasse pour accueillir l’été et l’impression de nappes publicitaires vont toutes les deux dans le même sens : donner une nouvelle visibilité à l’établissement pour attirer en masse les clients dès les premiers jours de la réouverture et combler les pertes de ces derniers mois.
Certaines mesures pourraient persister
Néanmoins, les restaurateurs doivent aussi se préparer aux inconvénients d’une réouverture prochaine. Effectivement, selon beaucoup de spécialistes, la date du 15 juin est risquée, car prématurée. Il sera alors sans doute exigé des propriétaires de restaurants et de bars de respecter certaines mesures de protection.
L’une d’entre elles pourrait être de limiter le nombre de clients présents en terrasse ou à l’intérieur. Une idée qui risque de handicaper grandement la reprise des activités, mais que les restaurateurs sont prêts à respecter pour pouvoir rouvrir plus vite. Les services de livraison à domicile pourraient alors prendre encore plus d’ampleur.
Une réouverture nécessaire avant juillet
Quoi qu’il en soit, les professionnels du secteur de la restauration ont envoyé un message clair à l’Élysée : près de 40 % des activités du secteur ne seront pas en mesure de rouvrir après le 1er juillet. Elles auront fait faillite avant. La date du 15 juin est donc sans doute un peu prématurée selon les médecins, mais elle est tardive selon les économistes.
Un dilemme délicat pour le gouvernement qui veut à tout prix éviter le cataclysme sanitaire et économique que serait une seconde vague de contamination. De plus, la reprise n’est pas assurée d’être aussi bonne qu’espérée. Les consommateurs seront sans doute encore particulièrement effrayés à l’idée d’attraper le virus. Les restaurateurs vont donc devoir redoubler d’efforts en communication pour les faire venir chez eux.